Giter à 25 degrés peut être excitant et amusant – pendant un certain temps. En effet, en peu de temps, le fun de la nouveauté s’estompe. Le catamaran de croisière gîte rarement au dessus 5 degrés et souvent moins. Cela rend les traversées moins fatigantes, étant à plat, les boissons restent sur la table. Dormir ne nécessite pas d’équilibre et la prise de ris par mauvais temps ne se fait pas sur un pont glissant. Les avantages sont infinis.

Un catamaran de croisière aura un tirant d’eau de moins d’un mètre, lui permettant de se rapprocher du bord, là ou un monocoque s’arrêterait bien avant.  Un rapprochement au plus proche de la côte signifie souvent un ancrage plus sûr et des plus confortables. Avec les ailerons de quille des Seawind 1160 et 1260, le catamaran peut beacher et s’échouer au sec de façon stable sans créer de dégâts et sans l’aide de bers. C’est un véritable bonus pour l’entretien sous la coque et l’antifouling. Sur les modèles à dérive, Seawind installe également des safrans relevables permettant à des bateaux aussi grands que 52 pieds de beacher ou de mouiller dans seulement 60 centimètres d’eau.

Le catamaran de croisière moderne, construit en mousse FRP, est pratiquement insubmersible et offre un niveau de sécurité en mer que les monocoques à quille lestée ne peuvent offrir. Dans le cas rare où la coque serait victime de perforation, le navigateur en monocoque n’aurait que le radeau de sauvetage pour sa survie. Sur un catamaran, les mêmes dégâts n’affectent pas obligatoirement les performances de navigation car le bateau offre un volume de flottabilité suffisant, même dans ces conditions. En cas d’endommagement extrême, le catamaran flottera malgré tout, n’étant pas plombé par un lest. Cette caractéristique offre un haut niveau de sécurité et de sérénité pour l’équipage.